Exposition collective, « Réseaux-mondes » réunit une soixantaine d’artistes, architectes et designers qui interrogent la place du réseau dans nos sociétés innervées par les réseaux sociaux et la dématérialisation même du réseau. Plus que jamais, à l’ère d’Internet, le réseau est au cœur des mutations technologiques et des enjeux sociétaux : surveillance, atomisation de l’individu, acteur-réseau, réseau du vivant.
Tout est-il aujourd’hui devenu réseau ? De la naissance de la société de l’information, dans l’après-guerre, jusqu’à l’omniprésence du réseau planétaire, avec l’Internet, le réseau tisse partout sa toile, dans l’espace et le temps. Au cœur des enjeux sociétaux et des mutations artistiques, celui-ci ne cesse de se démultiplier. À l’heure de la crise environnementale, le premier réseau est aussi celui du vivant, où l’humain se donne dans une coexistence avec les autres espèces. Une centaine d'œuvres, des années 1940 à aujourd’hui, sont ici exposées, dont plusieurs conçues spécialement pour l'exposition : certaines réactivent des réseaux disparus, tel que le minitel, alors que d’autres sont connectées en temps réel au réseau Internet, aux réseaux de cryptomonnaies, ainsi qu’à des plateformes de réseaux sociaux, comme Twitter.